Certificat de sécurité aéroportuaire, 12 juin 2009

 Monsieur le Préfet,

Messieurs les Consuls du Brésil et du Suriname,

Messieurs les Parlementaires

Monsieur le président du Conseil régional,

Monsieur le président du Conseil général,

Messieurs les Maires des Villes de Cayenne et de Matoury,

Monsieur le Directeur interrégional de la sécurité de l’Aviation civile aux Antilles-Guyane,

Messieurs les Présidents des Chambres de Métier et d’Agriculture,

Mesdames et Messieurs du MEDEF, de la DDE, du CSG, d’Arianespace,

Mesdames et Messieurs des Chambres consulaires,

Chers collègues,

Mesdames et Messieurs,

 

Je voudrais d’abord vous remercier d’avoir répondu, et en si grand nombre, à notre invitation.

 

J’y vois tout simplement la preuve que ce 12 juin 2009 n’est pas un jour banal.

 

En effet, l’histoire, en Guyane, retiendra que l’Aéroport international de Cayenne-Rochambeau a reçu aujourd’hui son Certificat de sécurité aéroportuaire.

 

Ce certificat, qui nous a été délivré au terme d’un processus d’audit conduit par la DGAC, atteste du respect de notre Aéroport envers les exigences de sécurité figurant dans les textes de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI).

 

Ces normes s’appliquent à l’aménagement, au fonctionnement et à l’usage des équipements, biens et services aéroportuaires nécessaires à la circulation des aéronefs.

 

S’il est recommandé, au plan mondial, par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale et applicable de fait par tous les pays ayant signé la Convention de Chicago, le programme de certification ne s’inscrit pas moins dans une démarche de qualité et d’amélioration continue initiée par la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Guyane.

 

Je voudrais souligner, enfin, que le processus de certification a été engagé en février 2008.

 

Autrement dit, la cérémonie que nous consacrons aujourd’hui est l’aboutissement d’une collaboration fructueuse entre la CCIG et la Délégation Générale de l’Aviation Civile mais aussi entre la CCIG et ses prestataires que sont la DDE et le SNA, le Service de Navigation Aérienne.

 

A ce stade de mon discours, je voudrais remercier en particulier Monsieur Pierre Dubois, le Directeur interrégional de la sécurité de l’Aviation civile aux Antilles-Guyane, venu spécialement des Antilles pour procéder à la remise officielle du Certificat de sécurité aéroportuaire.

 

Je me dois de remercier aussi les élus consulaires, en particulier ceux de la Commission Equipements Aéroportuaires et son Président, Monsieur Jean-Yves Ho-You-Fat.

 

Je m’en voudrais d’oublier, pour leur précieux investissement, tous mes collaborateurs affectés à l’Aéroport, singulièrement leur Directeur, Monsieur Rémy-Louis Budoc.

 

L’Aéroport de Cayenne-Rochambeau -Faut-il le rappeler !- est passé, en 30 ans, d’une aérogare en bois de 1 000 m2 à un aéroport international moderne de 12 000 m2 sur deux niveaux, avec une capacité d’accueil annuelle de plus de 600 000 passagers et une possibilité d’extension jusqu’à 1 million de voyageurs.

 

Aujourd’hui, près de 1 000 salariés participent à la vie de la plate-forme aéroportuaire.

 

Notre Aérogare accueille plus de 100 entités administratives et privées, petites ou grandes, des taxis aux compagnies aériennes, des commerçants de l’aérogare à la base militaire, qui génèrent plus de 500 Millions d’€uros d’activités et de valeur ajoutée dans l’économie guyanaise.

 

Demain, notre pari est de faire de ce vecteur extraordinaire que constitue cette aérogare un axe prioritaire du développement économique de la Guyane, en y favorisant l’implantation d’entreprises  nouvelles résolument tournée vers l’éco-développement et l’innovation.

 

C’est l’objectif, en tout cas, de notre projet d’éco-certification de la plate forme aéroportuaire, projet phare de la Région Guyane mené en étroite collaboration avec Mme BERTHELOT, députée et Vice-Présidente de Région en charge du projet PRODIGE.

 

Nul ne doute également, avec l’arrivée tant attendue du deuxième gros porteur transatlantique, du rôle primordial que joue notre aérogare dans le développement de l’industrie touristique guyanaise.

 

D’une façon plus générale, nous entendons accroître progressivement nos investissements, notamment en faveur du développement du transport aérien de marchandises au profit de nos Industries exportatrices mais aussi de l’accueil des containers destinés au développement de l’activité spatiale du CSG.

 

 Nous sommes tout autant décidés à approfondir notre mission d’intégration de la Guyane dans son environnement latino-américain.

 

La porte d’entrée de l’Europe en Amérique du Sud est bien ici, en Guyane.

 

Cela passe par la réouverture de la ligne Cayenne-Paramaribo.

 

Cela passe aussi par la réouverture de la ligne vers l’Est, en direction du Brésil.

 

Messieurs les Consuls du Brésil et du Suriname, qui sont parmi nous, n’ignorent rien des efforts que nous déployons pour atteindre cet objectif.

 

Notre Certificat de sécurité aéroportuaire, de ce point de vue, arrive à point nommé.

 

 

 

 

Je vous remercie !

 

 

10ème anniversaire de l’Aéroport de Rochambeau, 19 déc. 2008

  Monsieur le Préfet,

Madame la Députée,

Monsieur le Sénateur-Maire,

Monsieur le Président du Conseil régional,

Monsieur le Président du Conseil général,

Monsieur le Maire de Matoury,

Monsieur le Directeur du CNES,

Chers amis,

Mesdames et Messieurs,

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous accueillir ici ce soir au nom des Elus et du Personnel Consulaire, dans cette Commune de Matoury, aussi dynamique que son Maire, dans cette aérogare mise en service depuis déjà 10 ans,  est pour moi un grand plaisir ,

 

Votre présence nombreuse, autant comme usager ou simple passager  que comme personnalité investie de responsabilités partenariales, témoigne de votre attachement à ce lieu symbolique dont l’histoire, la dénomination et le développement accompagne l’histoire, la grande, de la Guyane.

 

 

 

 

 

 

Soyez-en remerciés.

 

Je remercie aussi, parce qu’ils sont les principaux concernés, tous mes Collègues Elus consulaires, Membres associés et Membres d’Honneur.

Je salue aussi les Permanents des services consulaires qui participent à cette manifestation .

 

J’adresse, enfin, toute ma gratitude à mes collaborateurs des services aéroportuaires, sans lesquels notre manifestation de ce soir n’aurait pas été possible.

 

Après tout, Mesdames et Messieurs, ce n’est pas tous les jours qu’une aérogare fête son dixième anniversaire.

 

Cet événement vaut bien une messe, à tout le moins une manifestation à la hauteur des fortes ambitions que nous avons pour notre Aéroport, donc pour la Guyane.

 

A ce stade de mon discours, en m’adressant à son épouse, Régine, ainsi qu’ à tous ses amis ici présents,  je voudrais rendre un hommage appuyé, particulièrement appuyé, à mon prédécesseur, Monsieur Jean-Pierre Prévot.

 

Ce n’est pas à vous, ici ce soir, que j’apprendrai que c’est à lui, à Jean-Pierre, que nous devons cette aérogare.

 

Dans son discours inaugural –Certains s’en souviennent sans doute-, Jean-Pierre, fidèle à lui-même, se faisait on ne peut plus visionnaire : « Planifier notre développement économique, bâtir la Guyane de demain, se préparer pour l’avenir, telles sont les raisons, expliquait-il, qui ont motivé notre décision de création d’une nouvelle structure aéroportuaire ».

 

Il faut dire que si l’avion est synonyme de progrès, donc d’avenir, il ne tient pas moins une place de choix dans notre histoire, l’histoire guyanaise.

 

Les gens de ma génération ont tous été bercés par la délicieuse chanson d’Edgar Nibul : Mouvement d’avion.

 

Cette chanson, Samuel Edgar Lubin, de son vrai nom, l’a écrite à l’occasion de l’arrivée à Cayenne du premier avion, un hydravion, qui avait amerri dans l’anse du Gouvernement.

 

 

Une époque en réalité superbement épique. Un appontement, figurez-vous, reliait l’hydravion à la rive. Les passagers gagnaient  ensuite Cayenne par le fleuve, une vedette assurant des navettes régulières vers le port. 

Je crois utile de rappeler que l’hydrobase de Macouria a été abandonnée en 1941, au profit d’un aérodrome situé sur le terrain du Galion, construit par la Compagnie Panam.

 

Mais le sol du Galion s’est révélé trop marécageux, et comme l’armée américaine avait besoin, elle aussi, de faire escale en Guyane, pour ses avions allant ensuite en Afrique puis aux Indes via Belém, le terrain du Galion a été remplacé par un autre aérodrome construit rapidement au creux des collines du Grand Matoury, à 5 km du terrain précédent.

 

Je vous ferai grâce de la polémique, déjà ancienne, que suscite le nom de Rochambeau.

 

Et c’est bien pour tordre définitivement le cou à cette polémique que nous venons de lancer, à la Chambre de Commerce et d’industrie, la procédure permettant le changement la dénomination de notre aéroport.

Ce chantier fait partie des priorités de notre Institution pour 2009, il aboutira dans ce délai !

 

 

Notre Aéroport est en train de se métamorphoser pour mieux épouser son époque.

 

 

  La Guyane a changé et il nous faut regarder en face son nouveau visage et répondre à ses nouvelles exigences .

 

L’Aéroport de Cayenne-Rochambeau est passé, en 30 ans, d’une aérogare en bois de 1 000 m2 à un aéroport international moderne de 12 000 m2 sur deux niveaux, avec une capacité d’accueil annuelle de plus de 600 000 passagers et une possibilité d’extension jusqu’à 1 million de voyageurs.

 

Aujourd’hui, près de 1 000 salariés participent à la vie de la plate-forme aéroportuaire, notre Aérogare accueille plus de 100 entités administratives et privées petites ou grandes, des taxis aux compagnies aériennes, des commerçants de l’aérogare à la base militaire, qui génèrent plus de 500 Millions d’€uros d’activités et de valeur ajoutée dans l’économie guyanaise

Demain, notre pari est de faire de ce vecteur extraordinaire que constitue cet aérogare un axe prioritaire du développement économique de la Guyane, en y favorisant l’implantation d’entreprises  nouvelles résolument tournée vers l’éco-développement et l’innovation.

 

Tel est l’objectif de notre projet d’éco-certification de la plate forme aéroportuaire, projet phare de la Région Guyane mené en étroite collaboration avec Mme BERTHELOT, députée et Vice-Présidente de Région en charge du projet PRODIGE .

 

Nul ne doute également, avec l’arrivée tant attendue du deuxième gros porteur transatlantique, du rôle primordial que joue notre aérogare dans le développement de l’industrie touristique guyanaise mais aussi de sa mission d’intégration de notre Pays dans son environnement latino-américain.

 

La porte d’entrée de l’Europe en Amérique du Sud est bien ici.

 

Que dire des efforts qu’il nous reste à accomplir pour le développement du transport aérien de marchandises au profit de nos Industries exportatrices mais aussi de l’accueil des containers destinés au développement de l’activité spatiale du CSG ?

 

 

 

Autant de facteurs et de projets qui ont motivé la large participation de la Région Guyane, de la Communauté Européenne et du Centre Spatial Guyanais  au financement de cette structure, et je les remercie à nouveau publiquement.

 

Nos relations avec l’Etat propriétaire -s’il faut le rappeler- de ces installations sont aujourd’hui claires par le contrat de concession que nous avons signé avec Monsieur le Ministre des Transports pour les 15 prochaines années.

 

Même si nos échanges restent vifs et animés dans le cadre des arbitrages encore nécessaires pour trouver un juste équilibre entre projets consulaires,  obligations régaliennes et services de nos usagers, 

la sagesse et l’expérience de notre Sénateur Georges PATIENT, Président émérite de notre Commission Consultative Economique, nous est bien utile.

 

Mais que de chemin parcouru depuis dix années , particulièrement par nos équipes consulaires en charge de l’exercice de leurs nobles métiers, qui vous sont présentés dans un film en diffusion ce soir, mais aussi par les Elus en charge de l’animation de la plate-forme, et je pense particulièrement à Daniel SINAI, qui sait de quoi je parle et qui, peut-être par filiation, montre tous les jours son attachement à cette aérogare qui reste son Bébé .

 

Je suis donc, au nom de tous les Membres et Collaborateurs de la Chambre et en mémoire de son past Président Jean-Pierre PREVOT, heureux de vous accueillir pour fêter ensemble ce 10ème anniversaire.

 

En vous souhaitant avec un peu d’avance un joyeux noël et de bonnes fêtes de fin d’année .

 

 

Je vous remercie !